Le Vrai Faux Journal BNC - Les Infos inutiles !!!

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Mardi 10/01/2006 :


Une adolescente américaine amputée d'une jambe et qui s'était fait voler une prothèse lors d'un cambriolage près de Los Angeles a retrouvé l'objet au fond de son jardin, sans doute déposé là par un voleur pris de remords, a indiqué vendredi la police.

Début novembre, des cambrioleurs avaient visité la maison familiale de Melissa Huff, 16 ans, emportant de l'argent et plusieurs objets dont une prothèse.

Cet accessoire était d'un type spécial, avec un pied flexible permettant à l'adolescente, qui a perdu une jambe après avoir été renversée par une voiture il y a deux ans, de jouer au softball, une version féminine du baseball.

Mais l'affaire a rebondi jeudi après la découverte de l'objet dans le jardin familial à Temple City, à 20 km au nord-est de Los Angeles.

Selon le sergent David Austin, du bureau du shérif de Los Angeles, la jambe a "sans doute été jetée par dessus la clôture dans l'arrière-cour". "Peut-être quelqu'un a-t-il eu des remords", a déclaré le policier à la chaîne de télévision KCAL9.

Selon la chaîne, Melissa s'est félicitée du retour de sa jambe, alors que la saison de softball est sur le point de débuter. La police garde pour l'instant la prothèse comme pièce à conviction, espérant y relever des empreintes digitales, mais devrait la rendre rapidement à l'adolescente.

Mercredi 11/01/2006

Un lycéen de 16 ans, qui avait craché à un arrêt de bus dans le 9e arrondissement de Lyon, devra payer une amende de 135 euros.

"Mon fils rentrait à la maison, il attendait le bus, il a craché, des policiers qui patrouillaient lui ont demandé si c'était lui l'auteur du crachat et il a avoué son geste", a expliqué sa mère, confirmant une information parue dans le Progrès. "Les policiers lui ont alors dit qu'il existait une loi datant de Pétain, mon fils a dit qu'il ne la connaissait pas, il s'est excusé mais les policiers n'ont rien voulu savoir", a affirmé la mère de l'adolescent, qui réside à Tassin-la-Demi-Lune (Rhône), dans la banlieue de Lyon.

La police a dressé un PV pour "violation de l'interdiction de cracher dans une dépendance d'un service public", en référence à l'article 80-2 du décret 730 du 22 mars 1942 qui prévoit une contravention passible d'une amende de quatrième classe.

La police de Lyon, interrogée, a confirmé les faits mais n'a pas souhaité faire d'autres commentaires sur cette affaire.

La mère du jeune homme a précisé qu'elle paierait l'amende même si elle contestait, "sur le principe", la contravention.

Mercredi 11/01/2006

Un Britannique de 18 ans a été condamné à six mois de prison et interdit de conduire pendant trois ans après une course poursuite avec la police à la vitesse de... 19 km à l'heure, à l'aide d'un tracteur.

Gareth Legge était ivre le 26 novembre dernier lorsqu'il a pris possession du véhicule agricole. Il a été poursuivi par six voitures de police et un hélicoptère sur une nationale dans le comté du Devon, dans le sud-ouest de l'Angleterre. Il a échappé à trois tentatives d'interception de la police, qui ont tenté à l'aide herses de l'arrêter. Il a également tenté à deux reprises de renverser des policiers. Il s'est finalement immobilisé dans la ville de Newton Abbot, où il a été arrêté et inculpé.

Gareth Legge a reconnu les faits durant son procès, à savoir conduite dangereuse, sans assurance et en état d'ébriété. Mais il a également indiqué avoir "peu de souvenirs" de ce qui s'est passé, a indiqué son avocat.

Jeudi 12/01/2006

Une araignée qui avait élu domicile dans l'oreille d'une Suédoise en a été délogée au bout de vingt-sept jours, a rapporté mercredi le quotidien populaire Expressen.

L'arachnide, de couleur noire, "gros comme l'ongle du pouce", aurait profité du sommeil de son hôte pour prendre place.

La durée du "squat" a pu être établie car la femme se souvient avoir vu et repoussé une araignée sur son lit, un soir de novembre, vingt-sept jours avant la découverte de l'intruse.

Dans un premier temps, la Suédoise a constaté "une baisse de son ouïe" et a pensé qu'il s'agissait d'un bouchon de cire, écrit le quotidien.

Mais c'est en entendant "comme un bruit de grattage" dans son oreille qu'elle s'est procuré en pharmacie un produit nettoyant liquide.

Et l'araignée, vivante, d'en sortir et de se remettre en marche.

13/01/2006

Un clochard japonais de 74 ans qui avait mis le feu à une gare au début du mois a expliqué avoir agi afin de passer au chaud en prison un hiver particulièrement rigoureux dans l'Archipel, a rapporté l'agence de presse Jiji.

L'incendie du 7 janvier n'a fait aucune victime. Mais il a détruit le bâtiment en bois de la gare de Shimonoseki (sud-ouest) ainsi qu'un hangar préfabriqué, des restaurants et un dortoir pour cheminots sur près de 4.000 m2.

Le clochard, Kyuemon Fukuda, avait été libéré de prison huit jours plus tôt après avoir purgé une peine pour incendie volontaire.

"Je voulais retourner en prison car je n'ai nulle part où aller et il fait froid", a-t-il expliqué à son avocat, selon Jiji.

La gare de Shimonoseki, bâtie en 1942 et de style classique, accueille chaque jour 24.000 usagers. L'incendie a entraîné l'annulation de 390 trains pendant trois jours.

13/01/2006

Une touriste lituanienne a été interpellée alors qu'elle offrait un strip-tease à plusieurs dizaines de curieux à l'aéroport de Cancun (Yucatan, Mexique), afin de recueillir la somme nécessaire pour acheter son billet retour.

La touriste de 22 ans, blonde aux yeux bleus, a été stoppée dans son élan mardi par deux policiers mexicains qui l'ont conduite dans les bureaux de l'immigration, ont indiqué mercredi des membres du personnel de l'aéroport.

Vera Tulukasova, qui voyageait seule, était arrivée dans la station balnéaire de Cancun le 6 janvier, puis elle s'est retrouvée sans un peso après avoir dépensé tout son argent.

13/01/2006

Des chercheurs taïwanais ont annoncé jeudi avoir fait naître trois cochons fluorescents qui virent au vert dans le noir, parlant d'une percée "très importante" dans la recherche sur les cellules souches.

Une protéine fluorescente extraite de méduses a été introduite par "microinjection" dans le noyau de cellules dans un embryon de cochon, a expliqué le professeur Wu Shinn-Chih, responsable de l'équipe, et membre de la faculté de science animale de l'Université nationale de Taïwan.

"Oui, c'est vraiment important. Cela pourrait être utile à l'accélération de la recherche clinique sur les cellules souches humaines car les cochons sont généralement considérés comme comptant parmi les animaux les plus proches des être humains", a-t-il ajouté à l'AFP.

M. Wu espère que la technologie mise au point puisse être en particulier utilisée pour suivre le développement de tissus quand des cellules souches sont employées pour générer de nouveaux organes humains destinés à en remplacer d'autres déficients.

"Il n'y aucune raison de s'inquiéter car les cochons verts ne peuvent pas être croisées avec des espèces sauvages et produire des FrankenCochons", a assuré le chercheur

14/01/2006

Une soeur bénédictine polonaise coupable d'accidents de voiture en état d'ivresse a fini par dénoncer le policier qui lui extorquait des pots-de-vin contre la promesse de dissimuler ses excès au volant.

Le policier de 35 ans a été accusé de corruption, crime passible de 6 mois à 8 ans de prison ferme, a déclaré la porte-parole du parquet de Jelenia-Gora (sud-ouest), Ewa Weglarowicz-Makowska.

La bénédictine avait provoqué deux accidents, chaque fois avec quelque 3 grammes d'alcool dans le sang, selon des sources proches du parquet.

En 2004, au volant d'un tracteur remorquant un chasse neige elle a percuté une voiture garée à l'entrée de son couvent à Krzeszow (sud-ouest). Un an plus tard, sa voiture s'est retrouvée dans le fossé, la soeur roulant à grande vitesse.

"Pour que l'histoire ne voit pas le grand jour et surtout pour que son couvent n'en soit pas informé, la soeur a fait appel à un ami policier. Celui-ci, moyennant la somme de 3.000 zlotys (790 EUR), lui a promis de dissimuler l'affaire", a précisé la porte-parole.

"Le policier s'arrangeait pour lui apporter en personne les convocations au tribunal qui, normalement, devaient lui être envoyées par lettres recommandées. Quand le policier a exigé une nouvelle enveloppe de 3.000 zlotys, pour masquer le deuxième accident, elle a décidé de le dénoncer à la justice", a expliqué Mme Weglarowicz-Makowska.

16/01/2006

Le cirque de Moscou a recouru à la vodka -- à forte dose -- pour aider deux éléphants originaires de l'Inde à lutter contre un froid sibérien lors d'une tournée en Mongolie, ont rapporté dimanche les organisateurs et des médias.

Se préparant à débuter une semaine de représentations dans la capitale Oulan Bator, le célèbre cirque russe s'est demandé comment garder au chaud ses pachydermes tropicaux dans un des environnements les plus rigoureux du monde. Ils ont trouvé une solution, très russe.

"On leur a donné trois litres de vodka chacun", a déclaré un des organisateurs de la tournée dans un pays où le thermomètre chute régulièrement sous les - 30 degrés en hiver.

17/01/2006

Le gouvernement britannique a envisagé en 1979 d'acheter des dauphins aux Etats-Unis pour traquer le monstre mythique du lac écossais du Loch Ness, selon des archives citées lundi par le Daily Mirror.

Le ministère de l'Environnement estimait que l'éventuelle découverte du dragon profiterait au tourisme de l'Ecosse, rapporte le quotidien populaire.

Personne n'a jamais pu prouver avoir vu "Nessie", un animal sous-marin dont la légende remonte au VIIe siècle. Des "apparitions" sont toutefois évoquées régulièrement et les canulars sont nombreux sur le sujet.

La lettre du ministère, signée d'un fonctionnaire, avait été adressée pour avis au gouvernement régional écossais, qui n'en aurait pas accusé réception.

D'autres archives révélées ces jours-ci montrent comment d'autres hauts fonctionnaires britanniques avaient tenté un peu plus tard, sans succès, de donner au monstre une protection légale contre d'éventuels braconniers ou chasseurs de prime.

18/01/2006

Ziggy, un perroquet trop bavard, était le héros de la presse britannique mardi, après avoir provoqué la rupture de son maître et de sa maîtresse en susurrant avec insistance le prénom de l'amant soigneusement tenu secret.

Suzy Collins, 25 ans, espérait peut-être faire durer encore quelque temps cette liaison avec Gary, l'un de ses anciens collègues de travail. Mais les propos de Ziggy l'en ont empêchée.

Chris Taylor, 30 ans, informaticien à Leeds, dans le nord de l'Angleterre, avait au départ pris les interventions du volatile avec le sourire. A chaque fois que le prénom Gary apparaissait dans un feuilleton ou dans les informations télévisées, Ziggy multipliait les bruits de baisers. Et quand il entendait sonner le téléphone portable de sa maîtresse, la réaction était immédiate : "Salut Gary !".

Mais le coup de grâce est venu quand Ziggy (baptisé ainsi en référence au Ziggy Stardust de David Bowie) n'a pu retenir sa joie devant Suzy et Chris dans les bras l'un de l'autre sur le canapé, lâchant un sonore "Gary, je t'aime".

"Nous regardions la télé quand Ziggy s'est mis à dire +je t'aime Gary+ en imitant la voix de Suzy", a expliqué Chris. "Au début, ça m'a fait rire, mais quand j'ai vu Suzy, j'ai compris que quelque chose n'allait pas, elle était rouge comme une tomate, elle s'est mise à pleurer".

Elle n'a pu que confirmer son aventure de quatre mois avec le fameux Gary. Désormais sans fiancée, Chris Taylor est également sans perroquet. Il s'en est séparé à contre-coeur. "Il n'arrêtait pas de dire ce satané prénom, qu'est ce que je pouvais faire d'autre ?"

19/01/2006

Un couple de maîtres-chanteurs se mord maintenant les doigts pour avoir cherché à escroquer la chaîne de restauration rapide Wendy en affirmant avoir trouvé un doigt humain dans un plat de chili con carne.

Anna Ayala, 39 ans, qui comparaissait devant un tribunal de San Jose (Californie, ouest) a éclaté en sanglots à l'énoncé de sa peine de neuf ans de prison, tandis que son mari Jaime Placencia, 42 ans, a lui été condamné à 12 ans et quatre mois de prison.

Tous deux avaient reconnu l'an dernier avoir cherché à soutirer de l'argent à la chaîne Wendy, en "découvrant" un doigt humain long de 4 cm, dans un plat de chili con carne dans l'un de ses restaurants.

L'affaire avait fait beaucoup de bruit, ternissant un temps l'image de cette chaîne de restauration rapide, et entraînant une baisse sensible de sa clientèle, ce qui l'avait contrainte à licencier du personnel. Wendy avait même été jusqu'à offrir 100.000 dollars de récompense à qui permettrait de découvrir le propriétaire du doigt coupé.

Les soupçons des enquêteurs s'étaient rapidement tourné vers Anna Ayala, les analyses ayant montré que le doigt n'avait pas été "cuisiné" lors de la préparation du chili. Elle avait fini par avouer un mois plus tard avoir concocté cette arnaque avec son mari qui avait récupéré le doigt amputé d'un collègue qui s'était blessé dans un accident du travail.

22/01/2006

Un kangourou qui s'était échappé il y a plus de trois mois de l'enclos de son propriétaire en Dordogne a été retrouvé mort jeudi, écrasé par un véhicule, et finira "en ragoût", a indiqué la propriétaire Bernadette Darchen, professeur d'université en zoologie à la retraite.

"Mon kangourou est mort dans le village (de Coux-et-Bigaroque). Il a été tamponné par une voiture et est mort sur le bas-côté. Une dame m'a téléphoné après l'avoir retrouvé mort devant sa porte ce (jeudi) matin", a-t-elle expliqué à l'AFP.

"Je l'ai dépecé car le kangourou, c'est très bon à manger. Il faut rester pragmatique, plutôt que de l'enterrer, on va le manger. C'est une belle chair. Il n'était pas parasité, il était en parfaite santé", a-t-elle assuré.

"J'ai apporté une cuisse aux personnes qui m'avaient aidé pour le rechercher. Moi j'ai gardé la carcasse, je vais faire une espèce de ragoût", a-t-elle ajouté.

Le kangourou d'environ 70 cm de haut pour un poids de 15 kg "ne trouvait plus l'entrée de ma maison. Et les chiens de chasse (utilisés pour le rechercher) sont dressés pour le sanglier et le chevreuil mais pas le kangourou. L'odeur du kangourou ne les stimulait pas", a-t-elle souligné.

Se présentant comme une ancienne professeur de zoologie à l'université de Paris VI, spécialisée en "fourmis et abeilles tropicales", Mme Darchen, âgée de 69 ans, vit seule avec un autre kangourou wallabi, un zébu nain acheté à un cirque, une ânesse et des perroquets.

Une fillette britannique âgée de quatre ans a lancé en juillet dernier une bouteille à la mer contenant un message qui a été reçu de l'autre côté de la planète, en Australie.

Selon la presse britannique, Alesha Johnson, dans le cadre d'un atelier proposé par son école maternelle, avait jeté une bouteille dans la baie de Morecambe au Lancashire (nord-ouest de l'Angleterre). "Mon nom est Alesha. Si vous recevez le message, répondez-moi s'il vous plaît", avait-elle écrit sur le message ou figurait aussi un dessin d'elle.

Cette semaine, la surprise a été grande lorsqu'Alesha a reçu une réponse de Bob, un petit garçon de dix ans habitant Perth (ouest de l'Australie), qui disait avoir découvert la bouteille dans un chantier naval.

"Nous étions vraiment très heureux quand une lettre d'Australie est arrivée pour Alesha. Nous n'avions jamais pensé que la bouteille aurait pu parcourir une telle distance", a déclaré Doreen Johnson, directrice de l'école maternelle de Heysham (nord-ouest de l'Angleterre)

Le petit Australien, dans sa réponse à Alesha, a écrit qu'il avait demandé à son père de regarder où se situait "Heysham" sur l'Internet. Il a ensuite dessiné un croquis pour visualiser la distance entre les deux destinations.

Mettre de la graisse d'oie sur les joues ou plonger dans les eaux glacées d'une rivière par -30°C, chacun a ses astuces pour résister au froid sibérien qui sévit en Russie, et un cirque a même donné de la vodka à ses éléphants pour les réchauffer.

Ioulia et Vassili, couverts de gros pulls et en chaussettes de laine, allument le gaz de la cuisinière pour réchauffer leur petit appartement de la banlieue de Moscou où les fenêtres, mal isolées, sont couvertes d'une couche de glace. L'appartement est chauffé mais il fait à peine 15°C.

Sur la table, du thé et des sandwiches au lard. Il est conseillé d'abandonner tout régime et de manger très gras. Et sur les marchés, les vendeurs de lard - bon pour accompagner la vodka ou pour soigner la toux - font des ventes record.

Les médecins ont pris la peine d'avertir qu'il fallait éviter la consommation d'alcool fort, susceptible de donner une fausse sensation de chaleur.

Car chaque hiver on enregistre à Moscou quelque 400 morts de froid, dont beaucoup sont des gens qui se sont endormis dans la rue en état d'ébriété, souvent des sans domicile fixe. Or cette année, les températures extrêmes sont appelées à durer plusieurs jours.

Mais le conseil n'est pas écouté de tous. A Iaroslavl, au nord de Moscou, les dresseurs d'un cirque ont donné de la vodka... aux éléphants.

"Pour nos animaux, ce froid est un vrai choc. Nous les réchauffons. Hier, nous avons donné un seau de vodka à un éléphant", a expliqué le dresseur Andreï Kornilov, cité par le quotidien Gazeta. Pas un seau de vodka pure, mais un demi-litre mélangé à de l'eau a précisé le journal, relevant que les pachydermes avaient appréciés.

Dans le zoo de Lipetsk, à 500 km au sud de Moscou, ce sont les macaques qui ont reçu du vin sucré. "100 grammes trois fois par jour", a relevé le directeur Alexandre Ossipov.

Dans certains immeubles, le chauffage a lâché. Et là, plus rien n'y fait. Ni la graisse d'oie sur les joues que conseillent les magazines féminins pour éviter les engelures. Ni même les couvertures qu'on empile.

"Dans la maison tout est recouvert de glace. J'ai bouché toutes les fenêtres avec des oreillers et des vêtements, mais c'est insuportable", dit une vieille dame, un fichu de laine de chèvre autour de la tête, interrogée par la télévision à Tomylino, à 20 km de la capitale, où une quarantaine d'immeubles ont subi une panne mardi soir.

Un peu partout dans le pays, des canalisations sont rompues. Et dans un petit bourg des Komi (Grand Nord), près de 600 villageois restés sans chauffage ont du être évacués. Dans la région voisine de Yamalo-Nenetsk, le thermomètre est descendu sous les -60°C dans la nuit.


Mais les Russes orthodoxes fêtaient jeudi le baptême du Christ. Et en ce jour saint, il est de tradition de se plonger dans l'eau glacée. Quoi qu'en dise le mercure.

Des centaines de personnes n'ont donc pas hésité à faire la queue devant les étangs et rivières, où des trous, parfois en forme de croix, ont été percés pour les baigneurs. Ils y ont plongé trois fois pour être lavés de leurs pêchés et soignés de toutes maladies.

"L'eau devient chaude quand tu as la foi", s'exclamait un nageur d'une cinquantaine d'années. Les ambulances étaient là au cas où...

Pour aider le système énergétique tendu à l'extrême, des députés y sont allés de leurs conseils : "éteindre les réfrigérateurs et garder les produits alimentaires dehors, éteindre les téléviseurs et laisser tomber les rasoirs électriques", a dit l'ultranationaliste Vladimir Jirinovski.

Pour se réchauffer, rien de mieux toutefois que la couette: à Tioumen (Sibérie occidentale), les ventes de valenki, ces traditionnelles bottes de feutre, n'ont pas été les seules à exploser. Celles de préservatifs sont aussi en nette hausse, a observé la presse locale

Pour les amateurs de spectres, vampires et autres goules décidés à approfondir leurs connaissances, le château de Muncaster, l'une des plus fameuses maisons hantées d'Angleterre, s'apprête à devenir la première école de fantômes du pays.

Réputé glacer le sang des visiteurs avec ses apparitions fréquentes et ses visiteurs venus de l'au-delà, le château de Muncaster est un édifice majestueux de quelque 800 ans, dans la région des lacs, au nord-ouest de l'Angleterre.

C'est le lieu choisi par Jason Braithwaite, psychologue cognitif et neurologue à l'université de Birmingham, pour y donner des cours de sensibilisation aux phénomènes para-normaux.

Le bâtiment est célèbre pour sa salle des tapisseries et ses cris ou gémissements d'enfants, ses bruits de pas inexplicables ou ses apparitions fantomatiques.

Une "dame blanche", le fantôme d'une jeune femme, Mary Bragg, assassinée devant les grilles du château au 19e siècle, y errerait aussi régulièrement dans les jardins ou le long des routes avoisinantes, tout comme le spectre d'un ancien bouffon du château, Tom Fool.

Lui même très sceptique quant à la réalité de ces phénomènes, Jason Braithwaite, 34 ans, veut donner les outils scientifiques à ses élèves, pour qu'il puissent tester eux-mêmes leurs croyances.

"Je ne dis pas que je peux expliquer ces phénomènes, mais je dis que vous aurez les outils mentaux nécessaires pour les examiner de façon rationnelle et sensée", a expliqué cet universitaire.


"Ce ne sera pas une expérience du type +j'éteins la lumière et ouh-ouh, y-a-t-il quelqu'un+", insiste ce scientifique, qui travaille depuis 15 ans sur les apparitions associées à Muncaster.

Selon Jason Braithwaite, les bruits et autres visions attachées à ce château seraient en fait dus à des phénomènes physiques naturels propres au site: "Certaines perceptions peuvent être provoquées par des champs magnétiques étranges et irréguliers", comme "des orages invisibles".

Et les personnes dotées de cerveaux "moins inhibés" ou "plus erratiques", comme les patients souffrant de violentes migraines ou d'épilepsie, seraient plus susceptibles de réagir à ces champs de haute énergie magnétique, quelle que soit leur intelligence ou leur éducation, avance-t-il.

Les cours du professeur Braithwaite, à partir de mars, seront facturés 120 livres (176 euros) pour deux jours, avec une nuit sur place. Ils ont reçu l'aval de la famille Pennington qui vit au château depuis au moins 1208...

Respectueux du désir de Peter Pennington, le chef de la famille, de ne pas tomber dans le "sensationnalisme télévisé", les élèves n'utiliseront ni boule de cristal, ni planchettes ouija, ni aucun instrument associé aux mediums.

"Le but est de faire un réel travail scientifique, de faire la vérité sur pourquoi tant de personnes voient ou croient voir des fantômes dans ce château", insiste Jason Braithwaite.

"J'ai peut-être tort, je suis prêt à avoir tort, mais je ne vais pas pour autant commencer à penser que ce sont les esprits de gens morts", concède-t-il, expliquant qu'il encouragera les élèves à argumenter de manière dépassionnée, critique, avec un esprit ouvert.

"Les gens entendent des choses, voient des choses, ressentent des choses, alors qu'est-ce que c'est ? Pouvons nous expliquer cela psychologiquement ou en termes de fonctionnement du cerveau?"

25/01/2006

Un routier russe a avalé les disques de contrôle de son poids lourd, réclamés lors d'un banal contrôle de gendarmerie sur la RN10 près d'Angoulême.

Selon la gendarmerie, le poids lourd avait été arrêté dimanche lors d'un contrôle effectué par une brigade motorisée pour non respect de la distance de sécurité entre deux camions. Huit disques du chrono-tachygraphe du véhicule, correspondant à l'enregistrement des huit derniers jours de conduite, lui ont été réclamés dans le cadre du contrôle des conditions de travail, selon la réglementation européenne.

Lorsque les gendarmes ont voulu lui montrer sur les disques en papier épais les infractions liées au dépassement du temps de conduite, le chauffeur, qui ne parlait pas un mot de français, s'en est emparé pour les mettre dans sa bouche. Il en a avalé une partie et a recraché le reste après l'avoir machouillé rendant les documents inutilisables.

L'employeur a dû verser une consignation libératoire d'un montant de 2.250 euros pour permettre à son chauffeur de poursuivre sa route. Ce dernier sera convoqué devant le tribunal correctionnel d'Angoulême pour le délit d'obstacle au contrôle, a précisé la gendarmerie.

Après deux ans d'enquête, les gendarmes de Morlaix ont découvert qu'un squelette retrouvé sur une plage du Finistère en décembre 2003, qu'ils pensaient lié à une disparition récente, était en fait celui d'une femme tuée au XVe siècle.

Les ossements avaient été retrouvés à Plouezoc'h, près de Morlaix, par un pêcheur un jour de grande marée, une période où apparaissent à découvert de vastes espaces habituellement recouverts par la mer.

Une entaille de 14 cm sur le crâne avait orienté les enquêteurs vers une piste criminelle. Selon l'étude dentaire réalisée à l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie (IRCGN), la victime était une femme d'une trentaine d'années victime d'un coup porté par une serpe ou une lame.

"Nous avons aussitôt entamé des recherches sur plusieurs dizaines de disparitions de femmes en France", a expliqué François Gerthosser, commandant de la compagnie de gendarmerie de Plourin-les-Morlaix.

Parmi ces dossiers, les enquêteurs avaient retenu notamment celui de Marie-France Godard, l'épouse du médecin normand disparu en 1999 avec toute sa famille. Une analyse ADN a ensuite permis d'éliminer cette piste.

Les ossements ont également été expertisés par un laboratoire de Villeurbane (Rhône) utilisant la technique de radiocarbone, ce qui a permis de préciser que la mort était survenue entre 1401 et 1453.

"C'est tout de même une satisfaction, car nous avons réussi à déterminer la date du décès", affirme le commandant Gerthosser, selon qui la mort pourrait être liée à "une scène de piraterie".

Aucune procédure judiciaire n'ayant été engagée, le squelette pourra être confié à des historiens ou des scientifiques.

26/01/2006

Une femme de 34 ans qui était en possession d'un faux billet de 250 euros, une coupure qui n'a pas cours, a été arrêtée mardi soir et placée en garde à vue à Mulhouse, a-t-on appris mercredi de source policière.

C'est au cours d'un contrôle routier que la police a découvert le billet, similaire à un billet vert de 200 euros, dans le portefeuille de la jeune femme qui circulait sans permis, celle-ci expliquant l'avoir reçu d'un ferrailleur.

Pour arriver à ce résultat, le faussaire aurait scanné une coupure de 200 euros superposée à un billet de 50, a-t-on précisé de source judiciaire

27/01/2006

Un joueur de l'équipe de rugby de Poussan (Hérault) a été suspendu sine die par la commission de discipline du comité du Languedoc pour avoir mordu le nez d'un adversaire de Trèbes (Aude), lors d'un match disputé le 15 janvier dernier.

La décision s'accompagne d'une "proposition de radiation auprès de la Fédération française de rugby (FFR) avec demande d'extension à toutes les autres fédérations sportives", a précisé le président du comité qui regroupe les départements de l'Aude, de l'Hérault et de la Lozère.

Ce 3e ligne aile et capitaine de l'équipe de Poussan, a arraché avec ses dents un morceau de 6 cm2 de chair du nez de son adversaire, joueur de Trèbes. La victime, qui a reçu 40 points de suture au centre hospitalier de Carcassonne, a subi une interruption temporaire de travail de 10 jours.

Educateur dans une école de rugby, le joueur blessé, sous-officier parachutiste à Carcassonne, qui a porté plainte juste après les faits, a qualifié ce geste "d'acte isolé ne devant pas dégoûter quiconque de pratiquer ce sport".

03/02/2006

Un automobiliste est sorti miraculeusement indemne jeudi soir de sa voiture qui venait d'être écrasée par un rocher de plusieurs tonnes tombé de la montagne près de Breil-sur-Roya (Alpes-Maritimes), un éboulement qui a entraîné la suspension des liaisons ferroviaires, a-t-on appris auprès des pompiers vendredi.

Rentrant de Tende, François Ottavi, 51 ans, employé de l'Office national des forêts a d'abord vu des pierres tomber sur la route puis des gros cailloux se sont abattus sur sa fourgonnette.

"Il y avait un gigantesque nuage de poussière et c'est à ce moment que j'ai compris qu'un pan de montagne s'était détaché", a-t-il déclaré au quotidien Nice Matin.

C'est ensuite qu'un gros bloc pesant plusieurs tonnes s'est abattu sur le capot de son véhicule de fonction l'écrasant complètement.

"Je ne savais plus où j'étais. Je n'arrivais même pas à me rendre compte si j'étais entier ou pas. Les portières ne s'ouvraient plus", ajoute le rescapé qui a réussi à se faufiler par une petite ouverture située au dessus de la boite à gant.

Alertés, les pompiers de Breil-sur-Roya ont évacué l'automobiliste vers l'hôpital de la commune ou il a été constaté qu'il souffrait seulement d'une bosse derrière la tête et d'une autre à une main.

Selon les services officiels, ce sont 90 tonnes de rochers qui se sont abattus sur la route départementale 6204 dans la vallée de la Roya ce qui nécessite un détour d'environ 150 kilomètres par l'Italie.

La SNCF a indiqué de son côté que la circulation des trains serait suspendue entre Breil/Roya et Tende pour "probablement une dizaine de jours" afin de réparer les dommages causés sur les voies par un éboulement de rochers.

La zone d'éboulement a endommagé la voie sur 30 mètres et obstrué la route en contrebas.

"Pendant cette période, les circulations ferroviaires en provenance de Nice ou Vintimille seront limitées à Breil", précise la SNCF.

Après les fortes pluies qui se sont abattues sur la Côte d'Azur ces dernières semaines plusieurs éboulements se sont produits dans la région depuis dimanche en particulier dans les secteurs de Malaussène et à Castillon.

Un gros coup de fatigue a valu un voyage gratuit pour la Turquie à un employé de l'aéroport saoudien de Jeddah, qui s'est endormi dans la soute d'un avion rapatriant des pélerins vers la ville turque de Diyarbakir (sud-est).

L'individu, répondant au nom de Muhammed Ahmed Mursi et âgé de 30 ans, a été hospitalisé pour une pneumonie après avoir passé trois heures, tard mercredi, dans la soute de l'appareil de la compagnie aérienne Turkish Airlines, ont indiqué les autorités aéroportuaires et la police de Diyarbakir.

L'employé, qui s'est endormi alors qu'il chargeait les bagages dans la soute de l'avion, ne s'est réveillé qu'après son décollage et une forte baisse de la témpérature. L'équipage s'est rendu compte de la présence de ce passager imprévu quand celui-ci a commencé à frapper contre la carlingue. Il a immédiatement allumé le chauffage dans le compartiment bagages, sauvant M. Mursi d'une mort quasiment inéluctable.

Les jours de l'employé saoudien n'étaient pas en danger, selon des sources médicales. "Le patient était paniqué (...) Il va bien maintenant mais il va rester à l'hôpital pour plusieurs jours", a déclaré son médecin, Yusuf Yagmur

Âgé de tout juste un an, Dima Verenitsine ne marche pas encore, mais il a déjà reçu sa feuille de route pour rejoindre l'armée russe.

Selon le quotidien Izvestia, une erreur administrative a abouti à enregistrer Dima, qui vient de célébrer son premier anniversaire le 9 janvier, à la commission de recrutement de Volgograd, un événement rituel touchant généralement les garçons de 16 ans.

La grand-mère de l'enfant, Lioubov Galouchkina, a déclaré aux Izvestia avoir d'abord pris au sérieux la convocation. "Je voulais aller à l'office de recrutement avec Dima, mais il y a eu de grands froids et il est tombé malade".

Finalement aussi bien Mme Galouchkina que les militaires ont compris qu'il y avait eu erreur, mais les hommes en uniforme n'ont pas pris cet incident avec humour.

"Ils auraient pu au moins en rire un peu. Mais non, ils ont été grossiers", a dit la grand-mère.

04/02/2006

Un détenu a réussi à cacher pendant plus de quatre ans un pistolet semi-automatique dans la prison allemande de Kassel où il purgeait une longue peine pour hold-up.

Jugé vendredi pour port d'arme prohibé, il a expliqué au tribunal qu'il était assez facile d'introduire des objets interdits dans l'établissement voire de s'y déplacer avec un grand couteau de cuisine.

"Ca ne se remarquait pas?", a interrogé le président du tribunal.

"On me faisait confiance", a répondu le prévenu, en affirmant avoir caché le pistolet à plusieurs endroits différents sans se faire prendre. Des fouilles dans sa cellule n'avaient rien donné, selon le tribunal.

Quelques jours avant une tentative d'évasion fin 2004, le détenu a même tiré un coup de feu pour s'assurer que l'arme fonctionnait bien.

Un responsable de la prison, entendu comme témoin, a reconnu que la sécurité était défaillante dans cet établissement pénitentiaire.

L'arme lui a été confisquée lorsqu'il a tenté de s'évader en se cachant dans un conteneur à papiers. Lors de son interpellation, l'homme, âgé de 46 ans, a tenté de se suicider en se tirant une balle dans la tête.

Reconnu coupable de port d'arme prohibé, l'homme a été condamné à un an de prison ferme. Une peine qui s'ajoute à celle qu'il doit purger jusqu'en 2014